Amanda Lear et la chirurgie esthétique

À 84 ans, Amanda Lear continue de fasciner par sa personnalité haute en couleur et son rapport unique au vieillissement. Dans un monde du spectacle où la chirurgie esthétique est devenue presque une norme, l’artiste se démarque par son refus catégorique des interventions chirurgicales et son approche naturelle de l’anti-âge. Alors que de nombreuses célébrités multiplient les opérations pour maintenir une apparence jeune, Amanda Lear assume pleinement son âge et n’hésite pas à critiquer ouvertement ce qu’elle appelle « la dictature du jeunisme ». Sa position tranchée sur le sujet et sa franchise caractéristique ont fait d’elle une voix singulière dans le débat sur le vieillissement dans le show-business. Cette artiste aux multiples talents, qui a marqué plusieurs générations par ses chansons, ses émissions de télévision et ses apparitions théâtrales, propose une vision alternative de la beauté, privilégiant les solutions naturelles aux interventions chirurgicales. Son approche décomplexée du vieillissement et ses révélations sur ses méthodes anti-âges naturelles offrent un contrepoint rafraîchissant aux standards de beauté actuels.

Qui est Amanda Lear ?

Amanda Lear est une artiste aux multiples talents née le 18 novembre 1939 à Saïgon. Son parcours artistique débute à l’âge de 18 ans lorsque Paco Rabanne remarque son physique particulier et en fait son égérie. Elle étudie l’art au Saint Martins College of Art and Design de Londres avant de se lancer dans le mannequinat. Sa carrière prend un tournant décisif en 1965 lorsqu’elle rencontre Salvador Dali, dont elle devient la muse pendant près de 15 ans. Dans les années 1970, elle se lance dans la musique sur les conseils de David Bowie et connaît un succès fulgurant, particulièrement en Allemagne et en Italie, avec plus de 20 millions d’albums vendus. Artiste polyvalente, elle est également animatrice de télévision, notamment en Italie où elle collabore avec Silvio Berlusconi. 

Elle affirme n’avoir jamais fait de chirurgie esthétique car elle a trop peur du bistouri

Amanda Lear maintient une position ferme concernant la chirurgie esthétique, affirmant catégoriquement n’avoir jamais succombé aux interventions. « Vous pouvez envoyer un médecin chercher les cicatrices, il n’en trouvera pas », déclare-t-elle avec assurance dans une interview accordée à Gala. Sa phobie du bistouri est la principale raison de ce refus catégorique : « Ouh là là, non ! Moi, je ne fais jamais de lifting. J’ai trop peur de la chirurgie. Je suis une vraie poule mouillée », confie-t-elle sans détour dans Paris Match. Cette crainte viscérale des interventions chirurgicales l’a toujours maintenue éloignée des salles d’opération. Elle explique également que cette peur est liée à plusieurs facteurs :

• La crainte de l’anesthésie générale
• L’appréhension des complications post-opératoires
• La peur de résultats non naturels
• L’anxiété face aux cicatrices potentielles

L’artiste préfère assumer son âge naturellement plutôt que de risquer une intervention qui pourrait mal tourner. « Je préfère avoir des rides naturelles plutôt qu’un visage figé qui fait peur », ajoute-t-elle avec son humour caractéristique. Cette position tranche radicalement avec les tendances actuelles du show-business où les interventions esthétiques sont devenues presque la norme.

Elle refuse de se conformer aux diktats de beauté

Amanda Lear se démarque dans le monde du spectacle par son refus assumé de céder aux pressions sociétales concernant l’apparence physique. « J’ai toujours accepté de vieillir ! Je ne passe pas mon temps à me faire lifter comme toutes ces actrices américaines qui ressemblent à des poupées de cire », déclare-t-elle avec sa franchise caractéristique dans Paris Match. Dans une industrie obsédée par la jeunesse éternelle, l’artiste de 84 ans adopte une position résolument subversive :

• Elle assume pleinement son âge
• Elle revendique le droit de vieillir naturellement
• Elle critique ouvertement la standardisation des visages par la chirurgie esthétique
• Elle dénonce l’âgisme dans les médias

« Tout le monde sait que je suis aujourd’hui une dame âgée et ça ne me pose aucun problème », affirme-t-elle dans une interview à Gala. Cette attitude décomplexée face au vieillissement contraste fortement avec celle de nombreuses célébrités qui multiplient les interventions pour maintenir une apparence jeune à tout prix. Sa position s’accompagne d’une critique acerbe de l’industrie du divertissement : « C’est ridicule de voir toutes ces femmes qui ont le même visage figé. On ne reconnaît même plus qui est qui ! ». Pour Amanda Lear, la beauté réside dans l’authenticité et la personnalité plutôt que dans une jeunesse artificielle.

Sa solution pour ne pas vieillir

Amanda Lear révèle suivre les conseils du Dr Sinclair de Harvard, un spécialiste reconnu du vieillissement. Sa solution anti-âge repose sur deux molécules principales qu’elle prend quotidiennement : le NMN (nicotinamide mononucléotide) et le resvératrol. Ces deux composés sont reconnus pour leurs propriétés antivieillissement. Le NMN aide à augmenter les niveaux de NAD+ dans l’organisme, tandis que le resvératrol, un puissant antioxydant, active les gènes de la longévité. La combinaison de ces deux molécules permettrait d’améliorer la force physique, l’endurance et la circulation sanguine. L’artiste est enthousiaste quant aux résultats : « J’en prends tous les matins et c’est incroyable, j’ai arrêté de vieillir. J’ai une énergie que je n’avais pas il y a sept ou huit ans ». Cette approche naturelle du vieillissement correspond parfaitement à sa philosophie d’éviter les interventions chirurgicales tout en prenant soin de sa santé.

À 84 ans, Amanda Lear incarne une approche différente du vieillissement dans le monde du spectacle. Son refus de la chirurgie esthétique et son choix de solutions naturelles pour préserver sa jeunesse témoignent d’une volonté de vieillir avec authenticité, tout en prenant soin de sa santé de manière naturelle.